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Place aujourd’hui à une nouvelle étude de cas sur l’optimisation de contenu (SEO).

Je vais vous montrer les résultats que mon client a obtenus après que j’ai optimisé l’aspect rédactionnel et la structuration de ses articles.

Grâce à cette simple optimisation, on a pu :

Dans cette étude de cas, j’utilise des articles de blog qui existaient déjà, ce qui me permet de noter leur évolution avant / après optimisation.

Mais cette stratégie d’optimisation de contenu est valable aussi bien pour la création de nouveaux contenus que pour améliorer un contenu existant.

Remarque:

Cette stratégie est détaillée dans ma formation SEO en ligne Réussir Son SEO, qui contient l’intégralité de mes process SEO en vidéo, modèles Google Sheets, rapports Data Studio, outils automatisés, documents de process PDF, une communauté Slack de + de 400 membres actifs et bien plus…

Introduction : les 4 pages à optimiser

La spécialité de mon client est la médecine esthétique, et j’ai étudié l’évolution de 4 articles.

Le premier article porte sur l’injection d’acide hyaluronique (une méthode pour combler les rides du visage).

Comme les deux suivants, il s’agit d’un contenu type “découverte” qui va renseigner les gens sur un sujet.

Le second post concerne le peeling du visage.


Le troisième traite du micro needling.

Enfin, le quatrième est un “article liste” sur les meilleures manières d’enlever les cernes du visage.

Pour chacune de ces pages, que j’ai choisies pour leur potentiel de trafic, j’ai utilisé la même méthodologie axée sur les mots-clés.

Après avoir déterminé sur quel sujet focaliser l’article et comment le structurer grâce aux mots-clés les plus pertinents, il ne restait plus qu’à donner les lignes directrices au rédacteur de mon client.

Et pas de hasard:

les articles ont plu à Google… et aux internautes!

Du concret : les résultats de l’optimisation des articles

J’ai observé les évolutions plusieurs mois après la republication des articles.

J’ai également noté les changements qui avaient eu lieu dès les jours suivants (entre 2 jours et 10 jours après le repost).

On note une amélioration nette et systématique du trafic organique, en totale corrélation avec la re-publication :

celui-ci s’est multiplié par 2 au minimum et jusqu’à 3,5.

Et dans la majorité des cas (3 cas sur 4), les pages ont atteint la première page de Google sur les mots-clés principaux.

À noter également :

La progression concerne non seulement le trafic mais aussi le nombre de mots-clés sur lesquels se positionne chaque page.

Ce point sur les résultats obtenus après la réédition des articles de mon client me permet de confirmer la fiabilité de cette stratégie de contenu et d’optimisation on-page.

Celle-ci ne comporte pourtant que deux étapes assez simples, que je vais détailler plus bas.

Pour le premier article : trafic en nette hausse

Le mot-clé primaire de cet article est “Injection acide hyaluronique”.

Pour cette requête et au 10ème jour après publication, Google affichait le site en 23ème position de ses résultats (contre 30ème auparavant).

Ce n’est pas l’article le mieux positionné mais les résultats en termes de trafic sont bel et bien là.

Le trafic sur cette page est passé de 1069 visites à 2718 visites par mois.

Soit une multiplication par 2,5.

Voici la courbe de l’évolution du trafic et celle du nombre de mots-clés atteints :

L’article a été republié le 2 novembre 2021 :

On remarque une très nette évolution de la courbe à partir du 12 novembre donc 10 jours plus tard.

On est passé de 337 à plus de 1000 mots-clés qui mènent à cette page.

On peut considérer que ce sont des mots-clés secondaires qui ont participé à cet apport de trafic :

on verra plus tard comment j’exploite ces derniers au maximum.

Pour le deuxième article : bond de la 22e à la 5e position organique

Cet article a comme mot-clé primaire “Peeling visage”.

Là, on constate un superbe bond en avant pour ce mot-clé, qui positionne la page en 5ème place sur les SERPs, contre 22ème auparavant.

Le trafic sur cette page est passé de 1560 visites à 3245 visites par mois.

Soit une multiplication par 2.

L’article a été republié le 21 novembre 2021 :

On remarque un envol de la courbe à partir du 30 novembre environ (9 jours plus tard).

L’évolution, plus volatile, est néanmoins ascendante.

Alors qu’on peut le voir, auparavant la courbe déclinait lentement.

On est passé de 146 à plus de 400 mots-clés qui mènent à cette page.

Pour le troisième article : passage en 1ère page

Pour l’article dont le mot-clé primaire est “Microneedling”, on a réussi à passer de la seconde à la première page de Google.

On est donc passé de la position 12 à la position 8.

Voilà comment tirer parti des pages avec du potentiel…

Les fameux “low hanging fruits” (les plus faciles à optimiser).

Le trafic est passé de 2287 à 5077 visites par mois.

Soit une multiplication par 2,2.

L’article a été republié le 14 janvier 2022 :

Dès le 18 janvier (4 jours plus tard), on constate une grosse progression en termes de trafic organique.

Les mots-clés organiques sur lesquels se positionnent la page ont recommencé à décoller.

Pour le quatrième article : 5e position, multiplication du trafic par 3,6

Cette fois-ci le mot-clé primaire est “Comment enlever les cernes”, et on passe à nouveau sur la première page (position 11 à 5).

Et record à ce niveau, le trafic de la page s’est multiplié par 3,6.

On est passé de 1234 à 4480 visites par mois, ce qui est génial…

… même si on peut constater que la tendance était déjà à la hausse :

L’article a été republié le 1er février 2022, et dès le 3 février la courbe est repartie de plus belle.

On va dire qu’on a donné un bon coup de boost à cet article déjà prometteur.

Stratégie de contenu : orienter son texte, et le structurer avec des mots-clés

Alors, comment j’ai fait pour obtenir les résultats ci-dessus ?

Voyons la méthodologie que j’applique pour augmenter les performances d’un article.

C’est une méthode qui comporte deux étapes principales :

La première : décider comment orienter le sens du texte à partir d’un sujet.

Pour la seconde, il faut simplement structurer son contenu avec des mots-clés ciblés.

Première étape : choisir et orienter l’article à publier

Savoir quoi rédiger quand on fait un article de blog, c’est :

Choisir le type d’article qu’on va publier, et définir ses mots-clés principaux (et le sujet précis à traiter).

Pour cela j’organise toutes mes actions dans un tableau Google Sheets.

Lister les pages à créer / rééditer

Je vais reporter dans ce tableau les données relatives aux mots-clés.

Il me permet de noter au fur et à mesure tous les éléments à prendre en compte lors de la rédaction des futurs contenus et la réécriture des contenus existants, et de préparer un calendrier éditorial.

En voici une capture d’écran issue du modèle partagé dans ma formation:

Le choix du type de contenu à publier va se faire en fonction de ce que renvoie Google quand on tape une requête.

Les résultats peuvent être très clairs, par exemple si je propose “outils Marketing” je ne vais avoir que des contenus type “liste”.

Et si je propose “découper un poulet”, j’aurai beaucoup de vidéos.

Donc cela va m’aider à cocher la case correspondante dans mon tableau :

Pour remplir les premières colonnes, je dois simplement reporter des données extraites et analysées lors de l’étape d’élaboration d’une stratégie de mots-clés.

Pour moi, il s’agit de copier-coller les sujets à traiter que j’ai répertoriés dans mon modèle de stratégie de mots-clés, et dont j’ai noté la priorité :

Les notes issues de cette étape vont ainsi me permettre de remplir les différentes colonnes de mon tableau de stratégie de contenu.

Je pourrai également filtrer les sujets par ordre de priorité, thèmes, ou articles nouveaux / préexistants.

La colonne “Pilier / Secondaire” concerne les articles de blog (et non les pages e-commerce) pour organiser le regroupement des clusters thématiques.

Ensuite, vient la partie au cœur de cette stratégie : décortiquer les SERPs.

Décortiquer les SERPs

Je vais passer le top 10 des SERPs au peigne fin pour copier les “directions” / orientations des contenus les plus performants.

Ce que l’on veut en s’inspirant des concurrents qui sont sur les premières positions sur notre mot-clé primaire, c’est répondre à l’intention de recherche de niveau 2 des internautes.

Cette intention de recherche de niveau 2, Google s’est souvent chargé de la déterminer tout seul grâce à son intelligence artificielle.

Plus précisément, il s’agit de trouver quel est le sujet précis que Google interprète derrière une requête vague.

Puisqu’il considère qu’il y a des questions “longues” derrière une requête courte, il va privilégier certaines pages qui proposent les réponses lui paraissant appropriées.

Comment décortiquer la page 1 des SERPs :

Pour vous montrer cette étape je vais prendre l’exemple utilisé dans ma formation, avec le mot-clé “comment mémoriser ses cours”.

La priorité est “Très Élevée” pour ce contenu “Existant” (déjà en ligne), qui appartient à un cluster dont le thème est “mémorisation”.

Je découvre dans les résultats (j’aurais pu m’en douter) qu’à travers cette requête informationnelle, l’internaute va chercher à lire des contenus de blog (intention de recherche de niveau 1).

Je comptabilise ensuite les différents termes clés utilisés dans les balises title du top 10 de Google.

Et je comptabilise en même temps les types d’articles qui sont proposés.

Ainsi avec le 1er résultat : “10 techniques de travail pour retenir ses cours efficacement”,

je comptabilise un 1er “article liste”.

Je note (1) dans la colonne “Notes” de mon tableur sous une section référant aux types de contenu et puis je procède de la même manière avec les autres informations que je peux obtenir.

Par exemple le titre de ce premier article liste comprenant le mot “efficacement”, je note ce terme dans la section des sujets à aborder, avec un (1) à côté.

J’incrémenterai ce chiffre quand je retomberai sur le mot efficacement, ou un synonyme.

C’est le cas après avoir scrollé un peu :

“Mémoriser ses cours à la fac : les méthodes faciles et efficaces”

Je peux donc noter “(2)” à côté du terme “Efficacement”.

Si les titres de certains résultats sont tronqués, je clique sur le résultat pour aller voir la page.

Je découvre l’expression “sans souffrir” que je vais pouvoir ajouter à la liste de mes sujets avec un (1).

Je découvre par la même occasion qu’il s’agit d’un guide, je vais donc l’ajouter à la section Type de contenu.

À la fin de l’analyse, voici ce que ça donne au niveau de ma cellule “Notes” :

Je vais m’intéresser au type de contenu et aux sujets qui sont revenus le plus souvent.

J’ai (4) “Listes” contre (3) “Guides” ;

et les termes les plus vendeurs sont “Rapidement” (6), “Efficacement” (2), “Techniques” (2) / “Méthodes” (2) – ça tombe bien, les deux derniers sont synonymes et ex-aequo.

Ma conclusion de cette analyse, c’est que je vais devoir créer un article qui liste “X techniques pour mémoriser ses cours rapidement et efficacement”.

Que se serait-il passé si je n’avais pas fait ce travail ?

Je me serais directement lancé dans un long guide sur “comment mémoriser ses cours”, ce qui n’est pas précisément ce que recherchent les internautes.

D’après l’analyse du top 10, ils ne cherchent clairement pas à lire un gros guide qui leur ferait perdre du temps.

Si j’avais écrit ce dernier, il ne se serait jamais positionné sur la 1ère page…

La dernière chose à faire lors de cette étape, c’est de valider définitivement le sujet et le titre du futur contenu en vérifiant l’efficacité de mon choix.

D’un côté, j’ouvre la page de résultats avec ma requête initiale, c’est à dire “Comment mémoriser ses cours” ;

et de l’autre, j’ouvre une nouvelle fenêtre en tapant la requête qui correspond à mon futur sujet, à savoir : “Techniques pour mémoriser ses cours rapidement et efficacement”

Je compare ensuite les SERPs des deux requêtes pour confirmer que la majorité des résultats sont identiques.

Elles sont effectivement très similaires.

Cela confirme une chose :

Google considère que ces 2 requêtes sont en réalité quasiment identiques.

Je peux y aller et remplir mon tableau :

Tout cela va finalement prendre la forme de guidelines à suivre lors de la rédaction et à transmettre éventuellement au rédacteur.

Deuxième étape : structurer son article

La deuxième étape consiste à trouver des mots-clés à insérer à l’intérieur de l’article pour le structurer en balises title.

Pour cela on va s’aider d’un outil SEO comme Ahrefs ou SEMrush.

Dans ma formation, j’ai utilisé SEMrush pour cette étape, donc laissez-moi vous expliquer mon process à partir du Keyword Magic Tool.

Pour l’utilisation de cette boîte à outils, voir mon guide complet sur SEMrush.

Avec Ahrefs, que j’ai d’ailleurs utilisé pour les articles sur la médecine esthétique, j’utilise l’outil Keywords Explorer, section “Matching Terms” et “Related Terms” de la partie Keyword Ideas.

Si vous préférez cet outil, vous trouverez ici le guide sur Ahrefs.

Mais restons sur SEMrush pour l’instant.

Générer des idées de mot-clé avec un outil spécialisé

Pourquoi une nouvelle recherche de mots-clés ?

Les mots-clés recherchés dans cette étape ne sont pas forcément ceux qui ont le plus gros volume de recherche.

Ici, j’ai mis l’accent sur leur pertinence sémantique et la valeur qu’ils peuvent ajouter à l’article.

On l’a vu dans la publication des résultats obtenus par mon client :

si le mot-clé principal n’atteint pas toujours la 1ère page, le trafic peut tout de même augmenter drastiquement grâce aux mots-clés secondaires.

Bien sûr, ces mots-clés doivent tout de même générer un minimum de recherches mensuelles.

Surtout, puisqu’ils ont vocation à rendre l’article le plus exhaustif possible sur un sujet, ils ne sont pas de simples variations (ou synonymes) du mot-clé primaire.

Du coup, j’insiste un peu, lorsque vous passerez par cette étape, les mots-clés que vous allez collecter ici seront différents de ceux que vous aurez trouvé lors de votre analyse primaire de mots-clés.

En effet, non seulement cette analyse ne sera pas des plus récentes (elle vient d’un process bien antérieur à la stratégie de contenu),

mais surtout… vous n’allez pas choisir les mêmes termes.

Typiquement, ceux que vous aurez ignoré précédemment pourront devenir intéressants.

Ainsi vous allez non seulement attirer du trafic parce que vous montrerez à Google que vous répondez aux questions que se posent des internautes…

Mais aussi parce que… cela plaira directement à ces mêmes visiteurs potentiels.

Trouver les mots-clés

Je vais reprendre mes exemples à partir d’un article liste sur les outils SEO, que j’utilise comme démonstration dans ma formation.

La plupart des articles de mon client ne sont pas des articles liste mais le process général est le même.

Il faut simplement adapter les mots-clés choisis au type d’article ; pour mon client il s’agit principalement d’articles “découverte” mais il y a aussi un article liste.

Pour mon blog, j’ai tapé mon mot-clé primaire “outils seo” dans le Keyword Magic Tool de Semrush.

Je tombe sur une liste de mots-clés et je copie immédiatement dans mon tableur ceux que je trouve pertinents.

L’outil fait presque tout… mais on a tout de même l’occasion de faire appel à notre bon sens.

Je verrai plus tard dans quelle balise ([h2] ou [h3], section ou sous-section, je vais les insérer, pour l’instant je me contente de copier-coller dans la colonne “Structure Hn” :

“Outil seo gratuit”
“Outil analyse seo”
“Outil seo wordpress”
“Outil de suivi seo”
“Outil audit seo”

etc.

La plupart des mots-clés trouvés m’encouragent à diviser mon article en fonction des catégories d’outils SEO pour lesquelles je décide de faire des top 3.

Ainsi je serai sûr de correspondre à l’intention de recherche des internautes.

Je vais vous expliquer plus bas comment j’ai compris que cette structuration d’article allait optimiser mon article au maximum, et quel résultat j’ai obtenu.

Structurer l’article avec des balises Hn en fonction des mots-clés trouvés

Répartition des mots-clés dans les sections adaptées pour un article “Liste”

Il faut ensuite trouver les balises [Hn] adaptées au type d’article à structurer.

Pour mon article liste, j’avais dans mon choix de mots-clés les termes tout trouvés pour structurer mon article par catégories d’outils SEO.

Ces catégories se répartiront donc dans des balises [h2].

Comme je constate que le terme “gratuit” apparaît souvent, je vais ajouter une section “meilleurs outils gratuits”;

et de la même manière, je vais inclure la notion de “comparaison” en concluant mon article par une section “comparatif”.

En l’occurrence, je décide qu’elle prendra la forme d’un tableau comparatif.

Pour élargir ma recherche, je clique ensuite sur le bouton “mots-clés associés” du Keyword Magic Tool…

… et je trie les résultats en fonction du volume de recherche.

Qu’est-ce que je vois d’emblée ?

Que SEOquantum, qui est un outil SEO parmi tant d’autres, fait partie des premiers résultats.

Je sais d’ores et déjà qu’il fera partie de ma liste, sous une balise [h3] -> je complète donc mon tableau en conséquence.

Comme il s’agit d’un outil d’analyse sémantique, j’insère SEOquantum dans la section [h2] appropriée, “Outils d’analyse sémantique”.

Tout ça pour vous expliquer dans quelle logique je procède pour structurer mon article.

Si je trouve des mots-clés secondaires très recherchés, je ne vais pas manquer de les inclure dans les sections que je juge les plus pertinentes.

À présent j’ai réussi à remplir certaines balises [h3] qui correspondent aux outils que je veux classer dans mes top 3.

Mais je suis loin de les avoir toutes trouvées.

Pour compléter les entrées de mon article Liste, je vais donc, une fois de plus, éviter de m’en remettre complètement au hasard.

Je me rends dans Google et j’y entre comme requête les termes de mes balises [h2], qui correspondent à des catégories d’outils SEO.

Par exemple : “outils d’audit seo” :

Le premier résultat (Screaming Frog) est parfait pour ajouter en balise [h3].

Pour les autres, j’utilise tout de même mon bon sens, à savoir que par exemple…

je sais que la Google Search Console est tellement connue que l’internaute ne va pas forcément chercher à voir cet outil apparaître dans la liste.

Il va plutôt être à la recherche d’autres outils qu’il connaît moins bien et qu’il souhaite découvrir.

Je vois aussi que Majestic SEO est cité : je me dis que cet outil va être plus intéressant dans une autre catégorie que celle de “l’audit SEO”.

Je le mets donc dans les outils d’analyse de backlinks : c’est pour ça que Majestic SEO se distingue.

La structure de mon article commence à prendre forme :

Pour faire mes choix, je m’en remets donc aussi à mes connaissances sur les outils et à la connaissance que j’ai des sources que je visite.

Je continue comme ça pour remplir toutes mes catégories d’outils, finir ma liste, et finalement avoir sous la main l’intégralité de la structure de l’article.

De cette manière, je suis sûr de coller au plus près de l’intention de recherche des visiteurs tout en proposant un article de qualité.

Pourquoi j’ai décidé de structurer mon article en faisant des top 3 par catégorie ?

Avec ce mot-clé “Outils seo”, à l’origine je m’étais positionné tout en haut du classement grâce à un article qui listait plus de 131 outils SEO (et de Marketing digital), mais qui était beaucoup descendu dans les SERPs dernièrement.

Il était resté dans le top 3 pendant des années et puis avait chuté dans les abysses… (courbe orange)

Aujourd’hui, Google et son intelligence artificielle comprennent que pour cette requête, retourner une méga liste d’outils ne répond pas à la demande de l’internaute.

Donc pour répondre à l’intention de recherche, il fallait que je réduise drastiquement le nombre d’outils que je décrivais.

En effet, en faisant l’analyse du top 10 des résultats de Google, je n’ai vu que des articles listant les « meilleurs outils seo » : c’est-à-dire une petite quantité d’outils.

J’aurais pu simplement modifier l’article existant mais j’ai décidé de partir sur un nouvel article pour ne pas perdre tout le travail réalisé dans le passé.

Cette liste de 131 outils marketing digital reste une mine d’or, elle contient un système de recherche par filtres (catégorie d’outils, budget max, version d’essai? etc.), donc j’ai décidé de la laisser en ligne.

Pour cibler à nouveau le mot-clé “outils SEO” j’ai donc créé ce nouvel article contenant une liste des 30 meilleurs outils seo (3 outils pour 10 catégories).

Bien entendu, sur les autres articles de mon blog, j’ai récupéré les liens internes pointant vers l’article listant les 131 outils, pour les faire pointer vers ce nouvel article et lui donner plus de jus.

Puis j’ai publié l’article.

Quelques jours après sa publication, voici ce qu’il s’est passé…

Le nouvel article optimisé a pris la place de l’ancien et a permis à mon site de faire un bond à la 25ème position pour le mot-clé “outils seo”.

À l’heure où vous lisez ceci, peut-être que cet article se positionne déjà sur la 2ème page et très prochainement sur la 1ère.

Il ne faut pas s’attendre à passer en 1ère page du jour au lendemain ; aucun souci, ça continue à grimper lentement mais sûrement.

Et voilà pour la démonstration de la marche à suivre pour un article liste :

mais ne perdez pas de vue que ça fonctionne pour tout type d’article.

Voyons comment je fais pour structurer un article “Guide”.

Répartition des mots-clés en sections Hn pour un article “Guide”

Si par exemple j’ai l’intention de rédiger un guide ultime sur un autre sujet, je vais également utiliser le Keyword Magic Tool…

Et je vais insérer les mots-clés trouvés dans des balises [h2] et [h3] en fonction de leur degré de granularité.

C’est ce que j’ai fait pour un client sur le thème des lunettes de soleil, avec comme mot-clé principal “comment choisir ses lunettes” :

Il faut aussi noter que certaines “trouvailles” de l’outil de mots-clés me permettent de m’intéresser à des aspects du sujet auxquels je n’aurais pas pensé.

Par exemple, je vois ici listé le terme “visagisme”, et une petite recherche sur le visagisme va me permettre d’enquêter un peu sur ce que ça implique.

En naviguant un peu sur un site d’opticien, je découvre l’option d’insérer un quiz pour choisir ses lunettes en fonction des caractéristiques du visage.

Mais je découvre aussi à travers le quiz des questions qui lient certaines caractéristiques de la personne à la forme, couleur et à la matière des lunettes.

Par exemple, les questions sur la couleur du visage et des yeux induisent des résultats sur la couleur des montures.

Cela me donne des idées très pertinentes pour mes sous-titres :

Donc, l’exploration des mots-clés proposés par SEMrush, et des sites qui exploitent ces mots-clés, me permet d’explorer toutes les problématiques pertinentes.

À travers cet article correspondant à une requête informationnelle, j’ai tout de même pour objectif de convertir les visiteurs.

Mon article doit donc être à la fois complet et orienté vers une proposition d’achat.

Voici à quoi ressemble ma cellule “Structure Hn” une fois ma recherche de mots-clés bien avancée :

Avec ceci, non seulement le rédacteur ou la rédactrice en charge de l’article sait quels sujets aborder, mais surtout dans quel ordre et quelle logique.

La partie écriture va quasiment couler de source.

Maintenant, à vous de jouer

Voilà, c’est en procédant exactement comme cela que j’ai pu :

Comme vous l’avez vu, ça marche avec tous les contenus à optimiser et il suffit d’avoir une méthode pas à pas, simplement basée sur des mots-clés et la fameuse intention de recherche de l’internaute.

Pas besoin de se creuser la tête pendant des heures alors que les réponses se trouvent déjà dans Google.

Vous n’avez plus qu’à essayer par vous-même, et me dire dans les commentaires comment ça a marché pour vous!

Remarque:

Cette stratégie est détaillée dans ma formation SEO en ligne Réussir Son SEO, qui contient l’intégralité de mes process SEO en vidéo, modèles Google Sheets, rapports Data Studio, outils automatisés, documents de process PDF, une communauté Slack de + de 400 membres actifs et bien plus…

2 réponses à “Optimiser un contenu (étude de cas) : Comment gagner 9370 visiteurs par mois en 1 journée de travail”

  1. Ça fait plaisir de voir un complément concret des modules de ta formation.
    Les guidelines c’est ma partie préférée. Surtout quand ça part dans des idées webdesign comme dans ton exemple du visage. Il y a toujours mieux à faire, c’est motivant.

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