Vous souhaitez connaître le trafic d’un site concurrent, en particulier, ou bien mener une veille concurrentielle pour analyser les statistiques des sites web qui vous font de l’ombre?
Si oui, vous êtes au bon endroit !
Mon premier guide ultime sur SEMrush vous aidait à prendre le taureau par les cornes en maîtrisant les outils SEO qui ont fait le succès de cette boite à outils, notamment la Recherche organique.
Mais depuis quelques temps l’outil d’Analyse du Trafic, qui est disponible en option payante, gagne en importance.
Aujourd’hui il s’est rendu quasiment indispensable pour qui veut mener une analyse concurrentielle complète et globale, basée sur des données intelligentes et fiables, et recoupant des paramètres essentiels sur le comportement des utilisateurs sur un site.
Pour prendre en compte cette nouvelle ressource extraordinaire et explorer le caractère complémentaire de la suite SEMrush, nous allons parcourir ses outils en fonction des questions fondamentales à se poser lorsqu’on élabore une stratégie inspirée du trafic et des méthodes de notre concurrence.
Dans ce guide, on va s’intéresser principalement à 3 outils de SEMrush :
Pour effectuer l’analyse vous aurez besoin de ces outils :
SEMrush + Traffic Analytics (7 jours d’essai SEMrush & Module Traffic Analytics)
Nous allons comparer l’intérêt de ces outils et explorer en profondeur les possibilités de Traffic Analytics, le petit dernier.
En effet, puisqu’ils collectent des données de manières différentes, on ne les utilise pas tout à fait pour les mêmes raisons.
D’un côté:
Les rapports de recherche organique et de recherche payante sont le fruit d’estimations, basées sur la position SERP (Search Engine Result Page) de l’ensemble des mots-clés des sites analysés.
De l’autre côté:
Les rapports de Traffic Analytics sont aussi des estimations, mais basées sur du clickstream data (données sur des flux de clics), à partir d’un échantillon d’utilisateurs (environ 200 millions), l’intelligence artificielle de SEMrush ainsi que des dizaines de logiciels de machine learning – apprentissage de l’ordinateur à partir de données-.
Cliquez sur les liens pour un accès rapide:
Si vous n’avez aucune idée de qui sont vos sites concurrents, j’ai fait un chapitre là-dessus dans mon guide ultime de SEMrush accessible directement ici.
En gros, il vous suffit, après avoir sélectionné le SEO Toolkit (boîte à outils SEO) de SEMrush dans la liste déroulante sous le titre du site, d’aller dans l’outil « Vue d’ensemble du domaine ».
Sans oublier d’indiquer que c’est votre propre domaine que l’on analyse, descendez jusqu’à la section « Principaux concurrents organiques ».
Vous aurez une liste de vos principaux concurrents : attention, ce sont les sites les plus proches du vôtre sémantiquement parlant, et pas forcément TOUS les sites de votre marché.
Pour exploiter le filon et obtenir une vue d’ensemble du trafic d’un site concurrent, restez dans le SEO Toolkit, la boîte à outils relative au référencement naturel de votre site et de ceux de vos concurrents.
Pour commencer, dans le menu proposé par le SEO Toolkit, cliquez sur « Analyse du trafic » (le fameux Traffic Analytics, qui vaut son pesant d’or).
Il faut ensuite aller sur la barre de recherche, et entrer le nom du concurrent que l’on souhaite passer en revue.
Pour notre exemple, nous choisissons d’inspecter le site zara.com.
La courte liste déroulante à gauche de la barre de recherche nous donne le choix entre:
Ici, on choisit Check competitor, mais on pourra ajouter d’autres concurrents ensuite pour les comparer à nous ou bien les comparer entre eux.
La barre située directement sous le titre de la page nous permet de filtrer les résultats des rapports en fonction de la date (on choisit le mois et l’année), du lieu (par pays), des appareils (trafic provenant d’ordinateur ou de mobile).
Ce menu pourra nous être utile à tout moment !
À droite de cette barre, les trois tirets (bleus ou gris) sont un indicateur de précision estimée du rapport. Celui-ci se fonde sur la taille du domaine et varie en fonction des filtres appliqués. Pour un grand site comme celui que nous analysons, les résultats du rapport sont plutôt précis, ce qui est vraiment utile.
Nous arrivons dans l’onglet « Vue d’ensemble » (ou Overview) de la page.
La première info capitale qui nous tombe sous les yeux est celle qui concerne le nombre total de visites sur un mois.
Les premiers éléments du rapport nous indiquent que zara.com a reçu environ 58,7 millions de visites au mois de novembre 2019 (mondialement, sur tous les appareils), et précisent que cela représente une augmentation de 18,37 % du trafic par rapport au mois précédent.
Vous avez également accès, en véritable espion, à ce qui ressemble de près à une Vue d’ensemble de l’audience (Audience Overview) de Google Analytics – à la différence qu’il s’agit d’un AUTRE site que le vôtre – c’est-à-dire des informations sur le nombre de personnes visitant le site et leur comportement dessus.
SEMrush ne vous limite pas au fait de connaître le succès d’un site, il vous donne aussi les clés pour évaluer sa performance à travers la réceptivité de son audience.
Les clés ici, ce sont les fameux KPI (Key Performance Indicators), indicateurs clés de performance d’un site.
Vous pouvez avoir une idée du niveau d’engagement des visiteurs à travers les chiffres proposés par la Vue d’ensemble, et à travers leur évolution (qui est indiquée en vert ou en rouge) :
Tous ces nombres connaissent-il des évolutions positives ?
Que racontent les corrélations entre deux nombres ?
Traffic Analytics va plus loin, et vous permet de juger la variation dans le temps de cet engagement :
Ainsi le graphique qui accompagne les premiers chiffres vous propose de comparer ces données actuelles aux données historiques en jetant un œil à leur évolution : choisissez si vous souhaitez évaluer l’évolution des chiffres des visites, des visiteurs uniques, des durées moyennes de visite, ou de taux de rebond.
N’oubliez pas que vous pouvez appliquer les filtres « appareils » ; ici vous pouvez également choisir la durée sur laquelle s’étend le graph :
Le graphique est exportable au format PNG.
Vous pourrez ainsi créer un tableau comparatif des résultats de plusieurs concurrents.
Une bonne pratique pour s’y retrouver dans tous les rapports de SEMrush, et les présenter à vos collègues, clients…
On peut voir que zara.com connaît une progression constante depuis août 2019.
Par contre, son taux de rebond augmente également (bien que lentement), particulièrement sur ordinateur.
Les widgets qui complètent cette vue d’ensemble présentent des extraits des rapports qui sont détaillés dans les divers onglets de l’Analyse du Trafic : nous les retrouveront tous dans les chapitres suivant de ce guide.
Quelle est la source du trafic, qu’est-ce qui l’amène sur un site ?
Quelle est sa provenance géographique : qui attirer sur mon site et comment ?
L’onglet à côté de la « Vue d’ensemble » dans Traffic Analytics, « Chevauchement d’audience », vous permet d’évaluer la part d’audience que deux ou plusieurs sites (dont le vôtre) ont en commun, en pourcentages et en chiffres estimés.
Ce chevauchement est représenté par des bulles dont la taille est en rapport avec le trafic que chaque site reçoit, et plus bas, par un tableau qui en reprend les détails.
Vous pouvez comparer jusqu’à 5 domaines simultanément, mais ils seront toujours représentés deux par deux (vous n’aurez pas trois bulles dans le même graphique).
Vous pouvez choisir de visualiser le chevauchement du point de vue d’un site ou d’un autre.
En dehors de ma concurrence principale, qui sont les concurrents intéressants et pertinents ?
Si j’ai identifié zara.com comme mon principal concurrent, j’ai la possibilité de découvrir quel pourcentage de son audience chacun de ses concurrents partagent avec lui.
Par exemple, je décide de le comparer à gap.com et uniqlo.com.
En fonction de ces résultats, je vais donc choisir de m’intéresser davantage à l’audience de uniqlo, par exemple lorsqu’il s’agira de mes choix de campagne Adwords.
À côté du chevauchement d’audience, l’onglet « Sources de trafic » apporte une segmentation indispensable pour savoir d’où viennent les visiteurs d’un site, et connaître par conséquent :
Le rapport affiche donc les 5 principales sources de trafic pour un site internet :
Puisque nous décidons d’analyser zara.com, nous pouvons constater que le trafic direct représente 60,03% de ses visites (un bon signe de sa notoriété), tandis que son trafic par recherche représente 35,09% de ses visites.
Le referral, quant à lui, représente 1,25% du trafic, le payant 0,07% et le social 1,56%.
Le détail des sources du trafic, sous la courbe d’évolution du trafic, permet d’identifier les véritables opportunités toutes sources confondues, ou réduites à une seule source (sites référents, moteurs de recherche, réseaux sociaux), et de répondre à certaines questions :
Pour aller plus loin :
La répartition des sources du trafic ne s’arrête pas là.
Comme on le verra dans notre chapitre sur les intérêts des utilisateurs, les sources d’entrées dans un domaine diffèrent en fonction des pages sur lesquelles les utilisateurs atterrissent.
Ça, on le voit dans l’onglet (Beta) « Pages principales » de Traffic Analytics.
Cela permet notamment de déterminer quelles pages marchent grâce à quelle stratégie :
Pour savoir de quelle partie du monde viennent la plupart des visiteurs d’un site, et quelle est la stratégie de marché globale de vos concurrents, il faut vous rendre sur l’onglet « Répartition géographique » de l’outil d’Analyse du trafic.
Sur cette page, vous aurez d’abord une carte sur laquelle des nuances de bleu identifient les pays les plus porteurs de trafic.
Sous cette carte, un tableau de répartition en part de trafic (pourcentage) et nombre de visiteurs compare 190 pays.
Les chiffres suivants vous permettent d’analyser le genre d’interaction que le site a avec ses visiteurs en fonction du pays.
Avec notre exemple qui est zara.com, nous pouvons voir par exemple qu’en Espagne, 87,23% des visiteurs viennent d’un mobile, tandis qu’ils ne sont que 49,20% aux USA à naviguer sur mobile.
Vous avez quelques KPI comme le nombre de pages par visite ou le taux de rebond.
Pour passer à l’action :
À partir des résultats obtenus, on peut choisir de cibler un pays plutôt qu’un autre, ou de s’étendre à un pays, et en fonction de ce pays, d’optimiser notre site pour ordinateur ou mobile.
Si c’est les USA et la navigation mobile qui nous intéressent, la question sera :
Comment adopter une stratégie différente de celle de notre concurrent, pour cibler en priorité un autre pays que l’Espagne, et un autre appareil que l’ordinateur ?
Quelques façons d’exploiter les ressources de trafic relatif à un pays :
Comment travailler contenu et mots-clés ?
Qu’est-ce qui fonctionne en termes de publicité ?
Comment l’audience répond-elle aux stratégies ?
Pour optimiser votre position sur les moteurs de recherche, vous savez qu’utiliser les mots-clés les plus pertinents est une étape incontournable.
Vous connaissez peut-être déjà l’outil SEO Content Template de SEMrush qui fait un travail fantastique pour vous donner des idées de mots-clés, de taille de contenu, de domaines où acquérir des backlinks, etc.
Mais pour scruter à la loupe les mots-clés qui attirent le plus de trafic organique sur votre site et sur ceux de votre concurrence, c’est dans l’outil « Recherche organique » du SEO Toolkit qu’il faut aller.
Tapez le nom du concurrent et lancez l’analyse.
Dans l’onglet « Positions », vous allez pouvoir analyser les mots-clés les plus efficaces chez l’un de vos concurrents.
Pour l’exemple, ici nous allons choisir à nouveau le site zara.com, avec un focus sur la France.
Les premières infos du rapport sont :
Sous ces statistiques, un tableau de position de chacun de ces mots-clés (attention, avec le forfait Business de SEMrush, vous pouvez voir la position de TOUS les mots-clés… il faut avoir un peu de temps devant soi).
Il peut être pertinent de trier un peu les résultats qu’on va obtenir, parce que tous les mots-clés ne vont pas forcément nous concerner, nous et notre stratégie.
En effet :
Pour des résultats plus pertinents, on peut donc s’offrir le luxe de quelques « Filtres avancés ».
Voyons un peu :
Dans la même idée, une autre stratégie peut être de chercher des mots clés contenant des modificateurs fréquemment utilisés dans une recherche de produits comme
Vous aurez le bonheur de découvrir de quelle catégorie d’objets les consommateurs souhaitent connaître (et acheter) le « meilleur ».
Vous pourrez exploiter à la fois ces objets, et ce mot-clé.
Bien sûr, les filtres que vous appliquerez dépendront entièrement de la vocation de votre site et de celui que vous analysez.
Comment compléter ma stratégie de mots-clés organiques par une approche plus directe, inspirée de celle de ma concurrence ?
Grâce à l’Advertising Toolkit, la boîte à outil relative aux recherches payantes.
La recherche payante est un complément, un tremplin et un booster de la recherche organique, et peut faire une grande différence le temps que vos mots-clés organiques fassent décoller votre SEO.
Face à la gourmandise de vos concurrents, qui peuvent se payer votre propre nom d’entreprise en mot-clé, la campagne PPC devient carrément indispensable.
Il s’agit de viser… et de miser juste.
Cette fois-ci, nous analysons semrush.com dans l’outil « Recherche publicitaire » (Advertising Research).
Sur l’onglet « Positions », le graphique représentant les tendances vous renseigne sur l’évolution du trafic payant et l’évolution du coût mensuel de ce trafic pour votre site concurrent.
Vous pouvez voir cette évolution sur 1 mois, 6 mois, 1 an… etc.
Le tableau situé sous ce graphique fait la liste de tous les mots sur lesquels SEMrush a misé pour faire apparaître ses annonces dans les moteurs de recherche, classés (par défaut) par ordre décroissant d’apport de trafic.
Sans surprise, son propre nom arrive en premier, mais il est intéressant de noter que SEMrush mise également sur ceux de ses concurrents (Ubersuggest, Gtmetrix, Ahrefs…) ; et qu’il est premier au classement des recherches payantes pour ces entreprises.
SEMrush cible évidemment, outre les concurrents directs, tous les mots-clés concernant l’optimisation du référencement.
Si vous survolez la colonne « Ad », vous verrez à quoi ressemble l’annonce correspondant à chaque mot-clé.
Pour passer à l’action :
Avec votre propre concurrence, choisissez les mots-clés les plus pertinents et découvrez ensuite comment le site convertit ces termes en clics grâce à ses annonces.
Le mot-clé n’est pas tout : il faut que l’URL auquel il se réfère attire les visiteurs sur elle.
C’est en visitant l’onglet « Textes d’annonces » que vous aurez accès aux titres et aux descriptions (aussi Call To Action) des annonces de votre concurrent… celles qui donneront envie de cliquer pour visiter le domaine.
Nous verrons cela un peu plus bas.
Dans cet onglet vous avez, comme son nom l’indique, accès aux textes des annonces que votre concurrent s’est payé, ce qui est une inspiration en soi.
Mais vous pouvez aussi voir les mots-clés sur lesquels (ici Semrush) mise pour que les utilisateurs tombent sur chaque annonce.
Ils se dissimulent sagement, avec leurs statistiques, dans une liste déroulante sur la ligne grise en bas de chaque case.
Dans la base de données française, on peut voir que Semrush cible 3 mots-clés autour du terme « backlink ».
N’hésitez pas à changer le pays de la base de données pour découvrir les différentes requêtes en fonction des pays et des langues des utilisateurs.
Le rapport de l’onglet « Historique d’annonces » va nous prodiguer un vrai point de vue sur la stratégie du concurrent, puisqu’on a accès à une année entière de stratégie publicitaire, et qu’on peut voir notamment :
Cliquez sur les cellules colorées en bleu (qui vous donnent la position maximum obtenue par une annonce, sur un mois, en fonction du mot-clé auquel elle se réfère) pour voir apparaître les détails de l’annonce.
L’historique peut nous aider à évaluer ce qui semble marcher (parce que l’utilisation d’un mot-clé, d’un texte d’annonce, d’une page d’atterrissage est pérenne), de ce qui semble mériter des ajustements au fil du temps et des tendances – un texte d’annonce peut être éphémère parce qu’il ne concerne qu’un événement particulier-.
Le rapport de l’onglet « Pages » vous donne la liste de toutes les pages sur lesquelles mènent les annonces.
La majorité des annonces vont sans aucun doute mener sur la page d’accueil.
Mais quelles sont les autres pages d’atterrissage (landing pages) choisies par votre concurrence afin d’avoir une interaction de qualité avec ses visiteurs ?
Si l’on prend le site Semrush.com en exemple, on découvre qu’en dehors de sa page d’accueil, ses deux autres pages d’atterrissage proposent une offre d’essai gratuit : leur façon à eux de convertir les visiteurs en utilisateurs.
On a déjà parlé de cet onglet en analysant l’origine du trafic sur un domaine, et on y repassera quand il s’agira de comprendre un peu ce qui intéresse les visiteurs, et donc les pages qu’ils vont visiter en priorité.
Ici, on remarque que l’indicateur des sources d’entrées dans le tableau de répartition par pages nous aide à déterminer une « source idéale » de trafic, source à exploiter puisqu’elle permet d’amener un utilisateur sur une page en particulier.
Une fois encore, un coup d’œil sur les performances des mots-clés expérimentés par votre concurrence dans l’Historique d’annonces vous donnera un aperçu des campagnes PPC qui ont le mieux fonctionné au fil du temps.
Même si rien ne remplace la créativité et les indispensables connaissances d’un blogueur (on reste humains !), toutes les données sur les sujets et les styles d’écriture qui fonctionnent auprès des utilisateurs – et sur ce qu’ils semblent bouder- nous apportent des connaissances objectives incontournables.
L’onglet « Pages » de la recherche organique permet de déterminer quels sont les sujets qui vont intéresser le maximum de monde… et donc sur lesquels vous allez devoir plancher.
Nous allons utiliser semrush.com pour notre exemple, et appliquer notre recherche à la France.
Apparaît le tableau des pages individuelles qui attirent le plus de trafic en France, et notamment le nombre de mots-clés qui sont associés à chacune de ces pages.
Les trois pages les mieux classées sont la page d’accueil de SEMrush, l’article de blog sur les 25 sites e-commerces les plus populaires sur Google et la page relative au « Position Tracking », l’un des outils fondamentaux proposés par le site.
Si l’on veut connaître les principaux sujets sur lesquels les utilisateurs vont chercher des informations, on peut filtrer un peu les résultats en se limitant aux résultats de blog de SEMrush, dont on voit déjà qu’ils sont très bien classés.
Les articles de blog étant contenus dans le sous-dossier « /blog », c’est ce que l’on va indiquer dans les filtres avancés : « Inclure » -> « URL » -> « Contenant » -> «/blog ».
Les premiers résultats parlent d’eux-mêmes :
En décembre 2019, ce sont les trois sujets qui attirent le plus de monde sur le blog de SEMrush, ce qui nous renseigne d’une part sur ce que l’on va écrire, mais aussi sur quel sujet concentrer notre stratégie de mots-clés.
Quelles pages d’un site intéresse les utilisateurs, et globalement, quelles pages fonctionnent le mieux de sorte de, par exemple, vendre les produits qui y sont proposés ?
C’est l’analyse que fait l’onglet « Pages principales » de Traffic Analytics.
Il décompose le trafic d’un site par pages pour que l’on puisse voir combien de visites reçoit chaque page.
Parmi les autres statistiques, quelques KPI dédiés aux pages individuelles :
On va : du site > vers la page.
On va : de la page > vers le site.
Particulièrement intéressant, l’indicateur de sources d’entrées nous sert encore sur un plateau la répartition des sources du trafic sur chaque page prise individuellement.
Quelle partie d’un site intéresse particulièrement les utilisateurs, et où, sur ce site, ces utilisateurs trouvent-ils de la valeur ?
Sachant que les sous-domaines sont traités comme des sites à part entière par Google et consorts, quel(s) sous-domaine(s) un site utilise-t-il pour éventuellement guider ses utilisateurs vers son produit, ses applications web, ou par exemple les orienter vers sa rubrique d’aide ?
L’onglet « Sous-domaines » de Traffic Analytics vous donne accès aux sous-domaines recevant le plus de trafic, et ce en fonction des appareils utilisés.
Lorsqu’un domaine reçoit un trafic important (qui a valu que vous l’observiez de près), ce découpage offre une véritable vue à la loupe de la section d’un site qui justifie ces chiffres.
Pour le mois de novembre 2019, sur notre exemple semrush.com, on peut voir que le sous-domaine le plus visité de Semrush (hors semrush.com), tous appareils confondus, est es.semrush.com, avec 10,46 % de son trafic.
Cela montre que l’audience hispanophone prend une part relativement importante du trafic.
Nous allons rester sur les sous-domaines, mais en nous intéressant aux recherches organiques.
Un site peut posséder plusieurs sous-domaines en fonction des objectifs qu’il vise, du public auquel il s’adresse (de son langage, notamment), des sujets qu’il traite, etc.
La question qui en découle, c’est :
laquelle de ces diverses intentions touche naturellement le plus de public ?
Si on prend cette fois-ci fnac.com en exemple, on verra que c’est le sous-domaine « livre. » qui fonctionne le mieux, suivi de prêt par le sous-domaine « jeux-video. » (en dehors du domaine principal ou du domaine qui concerne le pays duquel on se place).
Pour passer à l’action :
Si un sous-domaine concurrent attire beaucoup de trafic, demandez-vous quelle est son intention (ici, vendre des livres).
Concentrez votre analyse de concurrence sur ce sous-domaine en particulier, et observez sa stratégie de mots-clés.
Travaillez votre propre stratégie sur votre sous-domaine équivalent.
Ici, on va examiner la position des mots-clés en fonction des sous-dossiers (subfolders) que l’on a repérés dans le site.
Si l’on est un site affilié, et que notre but principal est d’informer les gens sur un produit pour les amener vers celui-ci : on va s’intéresser au sous-dossier d’un site qui a pour but d’informer, par exemple son blog.
Dans l’onglet « Positions », on va appliquer des filtres qui vont nous permettre de scruter ce segment particulier, aka ce sous-dossier de notre site concurrent.
Si ce dernier a classé ce sous-dossier sous /blog/, on applique le filtre « URL », « /blog/ », ainsi qu’un second filtre pour nettoyer les résultats peu pertinents (comme la recherche directe de la marque).
Pour éliminer « Semrush » et découvrir des termes de recherche élaborés, et donc des intentions plus précises à plus fort potentiel, on va choisir de ne rechercher que des mots-clés multiples (« Inclure », « Nombre de mots », « Supérieur à » « 1 »).
Le nombre de mots-clés sera réduit au nécessaire qui nous intéresse ici.
Notre intention ici est de déterminer sur quel sous-dossier on va se focaliser, en fonction de l’intention-même du site et du sous-dossier avec lequel il draine le plus de trafic grâce aux mots-clés qu’il dédie à chaque intention (est-ce la vente, l’information… ?).
Sur notre lancée, on va continuer à regarder quelle section d’un site attire le plus d’utilisateurs (cette fois-ci, à l’échelle des pages).
Sur l’onglet « Pages » de la Recherche organique, on peut appliquer des filtres similaires que pour les subfolders mais avec une intention légèrement différente.
L’intention ici est principalement de définir les sujets à aborder dans notre contenu, en fonction des pages (et donc… des mots-clés qui leur sont associés) qui drainent le plus de trafic naturel.
Vous verrez notamment quels sujets apparaissent plusieurs fois.
D’un autre côté, que penser des sujets qui n’apparaissent qu’au bas des listes, ne réunissant que moins de 0,01 % de trafic ?
Dans l’outil d’Analyse du trafic, l’onglet des « Sites de destination » établit tout simplement la liste des domaines visités immédiatement après le site que vous analysez.
La grande majorité du temps, les visiteurs y auront accédé à partir d’un hyperlien présent sur le site d’origine.
Ça signifie qu’ils sont connectés entre eux et éventuellement partenaires…
L’information, en soi, est utile, ne serait-ce que pour identifier d’autres concurrents.
Vous y trouverez également vos meilleures opportunités de partenariat, et pourrez avoir une certaine confiance dans la qualité des connexions qu’ils offrent.
Nous avons déjà découvert l’onglet « Chevauchement d’audience » dans notre chapitre consacré à l’identification et à la localisation d’une audience.
Ce rapport a une utilité similaire à celui des « Sites de destination » pour repérer les éventuels concurrents et partenaires et déterminer lesquels sont les plus intéressants en fonction de l’audience qu’ils partagent avec notre propre site et ceux de nos concurrents.
Le filtre « Appareil » (Device) est disponible dans tous les outils SEMrush.
Dans l’Analyse du trafic, vous l’avez dans la Vue d’ensemble du trafic, la Distribution géographique et les Sous-domaines.
Pour chaque rapport, il permet d’analyser le trafic d’un point de vue global et / ou du point de vue de chaque type d’appareil, ordinateur ou mobile.
Si vous sortez du point de vue global, vous avez la possibilité :
Tous les rapports de Traffic Analytics comportent un historique de données pour suivre leurs fluctuations dans le temps.
Vu toutes les possibilités, on pourrait continuer à se poser des questions pendant des heures.
Ma foi, elles en amènent toujours d’autres…
Mais, il semblerait tout de même qu’à travers ces questions, on ait passé en revue la plupart des outils d’analyse de trafic de SEMrush.
Ils sont tellement puissants que l’on pourrait passer notre vie à nous en servir pour faire de notre site une machine de guerre à l’épreuve des moteurs de recherche.
Toujours mieux que de passer sa vie à faire des hypothèses sur ce qui pourrait marcher, remarquez.
Remarque:
Si ce n’est pas déjà fait, activez une des 2 offres d’essai ci-dessous pour connaître le trafic des sites concurrents et tirer profit des analyses pour construire une stratégie d’acquisition de trafic solide.
Si vous souhaitez simplement connaître et analyser le trafic organique et payant d’un site concurrent, alors optez pour l’essai de 30 jours de SEMRush Pro.
En revanche, si vous voulez pousser l’analyse beaucoup plus loin optez pour l’essai de 7 jours SEMrush Pro + Traffic Analytics !
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Il est vraiment indispensable de bien analyser les concurrents pour pouvoir adopter les meilleures stratégies qui permettent à chaque site de se démarquer des concurrents. Voilà des conseils pour pouvoir y arriver. Merci à vous pour vos informations.
Avec plaisir!
Comme d’habitude… un article très complet. Je ne sais pas comment tu fais ça, mais je suis fan 🙂
Ravi et en espérant que ça vous serve !