Je ne sais pas s’il vous arrive d’avoir le syndrome de la page blanche.
Si oui, vous devriez essayer un outil d’optimisation on-page complet comme Surfer SEO.
Dans cet article, je vais vous donner mon avis sur cet outil en ligne que j’utilise de plus en plus.
Plus spécifique qu’une boîte à outils totale comme Semrush (et donc moins cher), je vais vous expliquer comment utiliser Surfer seo pour écrire et optimiser toutes vos pages web – et surtout vos articles de blog.
Surfer SEO est un outil SEO d’optimisation on-page conçu pour améliorer et créer du contenu optimisé pour les moteurs de recherche.
Aujourd’hui, un contenu optimisé, cela veut dire un contenu excellent : eh oui, la barre est haute.
Surfer est donc l’un des outils les plus complets lorsque l’on veut booster ou créer une page web et notamment un article de blog hyper qualitatif.
Son évolution est à surveiller, car il ne cesse de compléter ses fonctionnalités et d’envisager le site web dans son ensemble.
Le site n’a pas d’interface en français mais analyse néanmoins les pages de résultats pour la France et le contenu en français sur Google.
Le principe de Surfer SEO est d’analyser le contenu des pages qui fonctionnent le mieux sur les moteurs de recherche, à partir d’un ou plusieurs mots-clés.
Il utilise plus de 500 signaux renvoyés par ces pages (des signaux qui ont un impact sur leur référencement), et les transforme en données réutilisables.
À partir du travail d’analyse de Surfer SEO, vous pouvez accéder à ces données pour vous en inspirer, obtenir des idées de mots-clés, ou créer directement du contenu optimisé dans une interface dédiée.
Vous écrivez alors votre texte à partir des conseils de Surfer en termes de structure d’article, de sémantique… et ces conseils sont directement adaptés aux mots-clés que vous avez choisis.
Aujourd’hui, il propose également un outil de croissance global, Grow Flow, qui à l’aide de suggestions de tâches identifie les actions à mener pour obtenir le meilleur rendement possible.
Combien coûte Surfer SEO ?
Après l’essai à 1$ sans renouvellement automatique, ça commence à 29$ par mois pour la version Hobby très basique.
C’est 59$ pour une utilisation plus complète, 99$ pour avoir l’option Natural Language Processing (je vous en dis plus un peu plus bas).
Cela monte encore pour les forfaits d’entreprise.
Pour faire court, il est de loin le moins cher de sa catégorie.
En gros, Surfer aide à faire comprendre à Google que, au vu des statistiques, votre page a toutes les raisons de bien se positionner dans ses résultats.
Car elle est similaire en termes de pertinence et de qualité à ses pages concurrentes : c’est du SEO correlationnel (en relation avec les autres pages qui ciblent un même mot-clé).
Cela ne remplacera jamais un excellent profil de backlinks, mais ça peut par ailleurs aider à le booster…
À une époque, les règles du SEO On-Page s’appliquaient à peu près indifféremment pour toutes les requêtes entrées dans Google.
Le raffinement des algorithmes aujourd’hui permet à Google de différencier chaque requête… et de lui préférer tel ou tel type de résultat.
On voit par exemple que pour la requête « vertus de l’avocat », Google a largement privilégié les articles « liste » :
Cet outil vous aide donc à fournir un contenu parfaitement adapté à un type spécifique de requête.
Grow Flow est une nouvelle fonctionnalité Surfer SEO qui est sortie de sa version Bêta pendant l’été 2022.
Elle apparaît en haut des autres outils dans le menu : c’est une feuille de travail “globale” qui se démarque quelque peu des outils traditionnels de Surfer.
En effet, elle n’est pas concentrée sur un champ d’analyse ou une tâche spécifiques mais elle produit, grâce à son IA, un flux de tâches diverses à effectuer mon maximiser son ROI.
Grow Flow se présente sous forme de liste de tâches divisées en 4 catégories :
À partir du moment où vous bénéficiez d’un abonnement, Surfer vous propose d’installer Grow Flow en reliant votre Google Search Console.
Une fois que c’est fait, Grow Flow demande à être relié à un ou plusieurs domaines spécifiques :
Quoi d’autre…
Après quelques minutes d’analyse, Grow Flow vous présente la liste des tâches à accomplir.
En fait c’est une to-do-list sur laquelle avancer quotidiennement, qui vous aide à maintenir la qualité de votre contenu.
Voilà ce que ça donne pour moi :
Je remarque une bannière colorée qui annonce mes dernières performances, je clique sur “View report” pour voir le détail.
Le rapport que j’obtiens est le suivant :
Histoire de me prouver que j’ai intérêt à utiliser l’outil, je peux voir qu’il m’a fait gagner 286 clics et 133 mille impressions.
Et au cas où j’aurais pas suivi : j’ai optimisé 3 pages et complété 6 tâches.
Le schéma en dessous me donne un aperçu plus visuel de la progression, et le tableau en bas une division des résultats par page optimisée.
Mais revenons à la liste principale des tâches.
Si je clique sur une tâche, un tiroir s’ouvre avec les mots-clés que j’ai intérêt à ajouter :
Une fois que j’aurai ajouté les mots-clés, “logiciel referencement mac”, “logiciel de referencement automatique gratuit”, “suivi referencement outil”, “outil suivi referencement, “e commerce” à mon article “Les 131 Meilleurs Outils de Marketing Digital”, je n’aurai plus qu’à cocher “Mark as Done”.
L’outil suivra les performances de ma page à partir de là.
Faisons pareil avec la fonction d’ajout de liens internes.
Pour parfaire mon maillage interne, Grow Flow me donne 4 liens à ajouter à mon article de comparatif entre Semrush et Ahrefs.
Les tâches concernant l’écriture et la publication d’articles sont un peu différentes :
Ici je n’ai pas de bouton “Mark as done” (Marquer comme terminé) mais un bouton “Start” pour lancer l’analyse par le Content Editor.
On verra plus bas comment marche l’éditeur de contenu.
Mais déjà on voit que le bouton a changé, et propose d’ouvrir l’éditeur avant de pouvoir marquer la tâche comme terminée.
Dans la liste des tâches de Grow Flow il nous reste la catégorie “examen des backlinks concurrents”.
Pour pouvoir obtenir des suggestions, j’ai dû auparavant lier mon compte Surfer à mon compte Semrush.
C’est beau de les voir travailler main dans la main !
Une fois que j’aurai obtenu des backlinks sur ces domaines référents (dans la mesure du possible et de leur pertinence), je pourrai valider cette tâche.
La colonne “Target page” me donne un exemple des concurrents qui ont des liens sur ces domaines référents de manière à ce que je m’adapte à ce qu’ils proposent déjà.
Le premier outil de la suite de 5 outils spécifiques de Surfer SEO est un examen très détaillé des 48 premiers résultats des SERPs en fonction d’un mot-clé.
Le rapport principal, sous forme d’un graphique linéaire, et modulable grâce à un système de filtres, est facile à comprendre et à interpréter.
Chaque page est représentée par un point unique et la courbe représente les variations entre ces points.
Vous y trouverez des données PLUS OU MOINS utiles pour optimiser votre page en fonction de celles qui obtiennent les meilleures places.
C’est-à-dire qu’à mon avis, toutes ces données ne sont pas forcément indispensables.
D’une part, vous pouvez trouver que plusieurs aspects relatifs à un mot-clé fonctionnent bien, et vous allez vouloir les utiliser pour créer votre page… mais ces mêmes aspects peuvent être incompatibles entre eux.
D’autre part, il est difficile de prioriser ces données.
Il serait vraiment intéressant que Surfer ait une fonction en plus pour nous permettre de choisir les signaux qui fonctionneront le mieux pour notre article.
Cela dit, il faut admettre que certaines des données fournies par Surfer SEO sont inédites pour un outil de ce genre.
Et qu’elles peuvent tout de même nous donner un coup de pouce.
Par exemple ?
Vous avez un aperçu du nombre de mots qui apparaissent au-dessus de la ligne de flottaison dans les pages analysées.
Ça entre en résonance avec l’algorithme Page Layout, qui a son petit rôle dans les critères de classement Google.
Vous pouvez également apprendre le nombre de titres H2 utilisés par ces pages.
À noter qu’il n’y a pas forcément de moyenne représentative.
Pour que vous puissiez vous y retrouver, je vous donne tout de même ci-dessous le détail de la plupart des données fournies par Surfer.
Vous pouvez modifier l’aspect du graphique obtenu dans votre rapport à travers la série de filtres présentés sur la barre latérale :
NLP (en option)
Le Natural Language Processing (ou Traitement automatique du language), j’en parlerai plus bas dans cet article.
Cette donnée vous montre le sentiment général d’une page.
Search Visibility
Les performances d’une page ou d’un domaine : le nombre de mots-clés pour lesquels ils apparaissent dans les 100 premiers résultats sur Google, ou le trafic estimé dont ils bénéficient.
Backlinks
Le nombre de backlinks dont les pages ou les domaines bénéficient.
Structure
C’est le cœur du travail de Surfer pour vous aider à optimiser votre contenu.
Toutes les données concernant le nombre de mots, la densité de mots-clés, le contenu caché etc.
y sont représentées.
Et elles sont triées en fonction de leur placement dans le corps du texte, les titres, paragraphes, données méta, URL, etc.
Il y a même un lot complet de filtres sur l’utilisation dans une page de tous types de liens.
Dans ce rapport, j’ai cherché à connaître les nombres de mots dans le corps du texte et dans le titre des 10 premiers résultats pour le mot-clé « galette des rois recette ».
Vous pouvez également modifier l’apparence du graphique à travers quelques options telles que :
L’une de vos pages n’obtient pas les performances désirées sur Google ?
Spoiler alert : le contenu long n’est pas toujours la clé de la 1ère position.
Si vous êtes prêt à apporter des changements majeurs à votre article, comparez-le aux pages plus performantes.
Si vous avez une page créée autour d’un mot-clé en particulier, et qu’elle a déjà un bon positionnement (disons entre la 3ème et la 10ème position), c’est une opportunité d’amélioration – et de rendement facile.
Il suffit d’entrer son URL dans le champ « Compare your website to your competitors ».
Auparavant, il y avait un bouton « Audit » pour accéder à toutes les suggestions d’amélioration de votre contenu.
À présent vous avez juste un comparatif essentiel et vous pourrez faire votre audit dans le nouvel outil complètement dédié à ça.
On verra juste après comment utiliser l’outil d’Audit.
C’est étonnant car le champ de recherche ne l’indique pas, mais vous pouvez entrer une URL ou un domaine dans le SERP Analyzer pour que Surfer vous en procure une analyse rapide.
Le rapport obtenu est tout à fait différent que lorsque vous entrez un mot-clé.
Que ce soit pour un domaine ou une URL, vous obtenez une vue d’ensemble sur les backlinks dont ils bénéficient, et les mots-clés sur lesquels ils rankent.
En gros, ça vous permet de savoir quels backlinks ou mots-clés vous apportent le plus de trafic.
Voici une analyse par domaine :
Et une analyse par URL (ici mon article sur le netlinking) :
Et bien sûr, vous pouvez également espionner les résultats de vos concurrents sur les mêmes données.
Dans l’outil d’Audit vous pouvez voir si le contenu d’une page est parfaitement optimisé pour un mot-clé en particulier.
Surtout, vous pouvez essayer de la perfectionner le plus possible pour qu’elle soit au moins à la hauteur des concurrents.
(Au fait, vous pouvez aussi auditer vos concurrents )
Vous pouvez remplir les champs de recherche ou retourner sur un audit antérieur et le rafraîchir.
Moi je vais utiliser un audit mot-clé / page sur les outils SEO déjà effectué, et le rafraîchir (ça ne coûte pas de crédit).
Là, Surfer vous donne des informations et recommandations détaillées sur :
Vous remarquez qu’on retrouve certaines infos de Grow Flow, mais on rentre davantage dans les détails pour une page en particulier.
Ce rapport est une bonne base pour une campagne de netlinking dédiée à votre page.
En effet, il présente par ordre d’importance les backlinks « communs » pour un mot-clé, c’est-à-dire les sites qui pointent vers plusieurs concurrents pour un même mot-clé.
Vous pourriez donc contacter les propriétaires de ces sites pour faire partie du lot.
Par ailleurs, vous risquez de constater que Surfer vous recommande d’apporter des modifications à votre contenu qui peuvent saper une partie de votre travail.
En 2020, j’avais lancé mon audit pour ma page listant 131 Outils Webmarketing, et sur le rapport que j’obtenais Surfer me suggèrait d’ajouter ou d’enlever certains termes.
À une époque, il me demandait de retirer pas moins de 10 000 mots sur un travail qui en faisait 12 700… diagramme comparatif à l’appui.
Un peu dur à avaler, n’est-ce pas ?
En réalité, cette page se positionnait plutôt pas mal dans les Serps.
Retirer une telle masse de contenu n’était pas vraiment pertinent pour cet article.
Il ne remplirait tout simplement plus sa mission de lister plus de 130 outils SEO.
Mais la vérité, c’est que bien souvent suivre les conseils de Surfer SEO en termes de refonte de la structure de votre article peut vraiment faire grimper ses performances.
Surtout s’il se présente comme une anomalie vis-à-vis des autres résultats pour un même mot-clé.
Dans ce cas, j’ai tout simplement décidé de créer une nouvelle page ne listant que 30 outils : c’est celle que j’audite aujourd’hui.
Surfer me recommande toujours de couper dans le texte, mais au moins ce n’est plus que 150 mots minimum :
Sur des articles très longs, vous pouvez faire un gros travail d’épuration en enlevant les répétitions, les résumés de chapitres, et même certains sujets non essentiels.
À vous de décider s’il est pertinent ou non que votre page fasse peau neuve.
L’éditeur de contenu de Surfer est vraiment un outil majeur dans ce logiciel.
Avec lui vous pouvez travailler votre texte en direct, en le collant ou en écrivant au fur et à mesure.
Grâce à ses lignes directrices, vous pouvez être en partie libéré·e d’un éventuel syndrome de la page blanche.
L’outil scanne les pages les plus performantes dans les SERPs.
À partir de celles-ci, il vous fournit dans sa barre latérale une liste de termes d’indexation sémantique latente (LSI), qui se cochent au fur et à mesure que vous les employez.
C’est déjà bien pratique, mais bien souvent, utiliser un terme important une seule fois ne suffit pas à le rendre effectif.
Surfer vous donne une fourchette pour que vous utilisiez les expressions suggérées un nombre optimal de fois.
L’éditeur « surveille » aussi un certain nombre de facteurs pour évaluer votre score de contenu (noté sur 100) :
À noter qu’en été 2022 Surfer a lancé une fonctionnalité de vérification de plagiat.
Avec celle-ci, vous pouvez éviter d’écrire un contenu trop similaire aux concurrents, et éviter des pénalités Google.
Le but final : créer un contenu vraiment original et engageant pour les lecteurs.
Pour commencer à créer un contenu optimisé, rendez-vous dans l’outil Content Editor dans le menu principal.
Dans le champ de recherche, entrez un ou plusieurs mots-clés pour générer des idées de contenu.
Cliquez sur l’étiquette générée et vous serez dirigé automatiquement vers l’interface d’édition de contenu.
Vous pouvez commencer à l’utiliser telle quelle !
Ou bien cliquer sur le bouton de paramétrage :
Si vous êtes un peu perfectionniste, vous pouvez alors cocher, à partir d’une représentation des SERP, les concurrents dont vous souhaitez vous inspirer.
En effet, vous pouvez trouver que certains d’entre eux sont plus pertinents vis-à-vis du contenu que vous souhaitez produire, notamment en termes :
En fonction de vos choix personnels, vous pouvez choisir de ne pas inclure certains termes suggérés, ou d’ajouter les vôtres en utilisant la loupe :
Vous pouvez même changer la structure du texte, dont le nombre de mots, à votre convenance.
En fonction de votre budget de rédaction ou tout autre facteur extérieur…
Surfer adaptera alors automatiquement la densité des termes à employer.
Le paramétrage vous permet aussi de choisir des sujets pertinents à aborder (Topics & Questions) et d’inclure à votre éditeur quelques consignes, utile si vous travaillez avec un·e rédacteur·trice (Notes) :
Une fois que vous avez cliqué sur « Let’s go » pour valider la personnalisation de l’éditeur de contenu, vous pouvez partager celui-ci avec n’importe qui.
La personne n’aura pas besoin d’être connectée à votre compte pour modifier le document en ligne et que celui-ci s’enregistre en direct.
Créer son texte au fur et à mesure des lignes directrices, c’est pratique.
Changer d’éditeur de texte pour le faire, et travailler sur une version un peu light en termes d’options, par contre, ça peut être un peu contraignant.
Vous avez l’option de coller un texte fini dans l’éditeur, mais hélas les termes suggérés ne se valideront pas au fur et à mesure de la rédaction.
Une solution, c’est de travailler avec Google Docs, dont l’usage est bien plus répandu et qui propose toutes les options d’un éditeur de texte moderne… dont le partage de document et la possibilité de travailler à plusieurs en simultané.
Pour cela, il existe une extension Surfer à ajouter à Google Chrome.
Une fois l’extension installée, rendez-vous sur le document Google Doc à éditer.
Cliquez sur l’icône Surfer dans la barre des extensions puis sur « Load Surfer »…
Vous devrez vous connecter à l’outil pour l’intégrer à votre document Google Docs.
D’autres personnes pourront éditer le document mais la session Surfer devra rester ouverte pour que l’extension fonctionne dans le document.
Toutes les suggestions (et options de customisation) apparaîtront alors en barre latérale.
Surfer
SEO a également lancé son plugin gratuit à utiliser directement dans WordPress avec l’éditeur Classique ou Gutenberg.
Grâce à WPSurfer, vous pouvez exporter votre contenu depuis l’éditeur de contenu vers un article WordPress existant, ou vers un nouvel article.
Attention, il ne permet pas d’éditer le texte dans WordPress en suivant les guidelines, contrairement au plugin de Chrome… qui s’utilise aussi dans WordPress.
Je vais vous indiquer comment installer le plugin et synchroniser votre Content Editor sur celui-ci.
Pour installer le plugin, cliquez sur le logo Surfer et sélectionnez “WordPress Integration” dans le menu déroulant.
Cliquez ensuite sur “Download plugin”.
Une fois le plugin WPSurfer téléchargé, vous avez deux options pour le mettre en place :
Via wp-admin
Le chemin est le suivant :
Page d’administration WordPress → Extensions.
Cliquer sur « Ajouter » en haut de la page.
Puis « Téléverser une extension » – > “Choisir le fichier” et sélectionner l’archive ZIP précédemment téléchargée.
Cliquez sur « Installer maintenant ».
Une fois l’installation terminée n’oubliez pas d’activer l’extension.
Celle-ci va alors apparaître dans le menu latéral gauche.
Via FTP
Pour l’installer via FTP commencez par décompresser l’archive ZIP.
Connectez-vous à votre serveur via FTP.
Les instructions d’identification sont normalement sur la page de votre fournisseur d’hébergement.
Trouvez l’emplacement « wp-content / plugins /”
Dans la plupart des cas, il est situé dans le répertoire public_html, htdocs ou www.
Copiez l’ensemble du répertoire de plugins que vous avez décompressé dans le dossier plugins.
À ce moment vous devriez avoir “wp-content / plugins / surferseo directory”.
Allez dans wp-admin → Extensions.
Trouvez WPSurfer dans la liste des extensions et cliquez sur « Activer ».
Maintenant, pour connecter le WPSurfer à Surfer SEO :
Cliquez sur « Log in with Surfer ».
Vous serez redirigé·e vers un nouvel onglet Surfer, où vous devrez entrer vos identifiants et connecter l’organisation sur laquelle vous voulez travailler.
Après cela, de retour sur WordPress les paramètres devraient indiquer que la connexion a bien été faite.
Vous pouvez choisir quel sera l’auteur / la catégorie et le tag principal du post qui sera exporté depuis Surfer.
Plus qu’à créer un article dans Surfer SEO et à cliquer sur le bouton Export en haut à droite des guidelines.
Vous aurez le choix entre créer un nouvel article (Create a new Post) ou en mettre à jour un existant.
Une fois que c’est créé, vous pouvez cliquer sur “Edit with WordPress” pour être redirigé·e vers le logiciel de gestion de contenu.
Vous vous retrouverez sur une page d’édition d’article telle que vous avez l’habitude de les utiliser sur votre WordPress.
Le Content Planner sert à créer d’excellents groupes de mots-clés en analysant la concurrence et à exporter directement ces idées dans l’éditeur de contenu.
Comme d’habitude commencez par lancer une recherche sur la page d’accueil.
Choisissez un mot clé relativement général pour avoir un max de suggestions, quitte à les resserrer ensuite.
Ici je prends l’exemple des “lunettes en bois” sur lesquelles je travaille pour l’un de mes clients : un bon exemple de produit et qui résume bien son activité.
Surfer extrait des données des sites les plus pertinents pour le mot clé cible et analyse les sujets sur lesquels ils écrivent.
Voici à quoi ressemble le rapport qui en résulte.
J’ai une collection de fiches qui réunit les mots-clés sélectionnés en groupes (ou clusters).
Vous pouvez filtrer les résultats obtenus en choisissant :
Pour chaque cluster, en cliquant sur sa case, vous pouvez observer une vue détaillée centrée principalement sur le volume de recherche mensuel :
Par défaut, Surfer sélectionne dans son analyse tous les mots-clés, mais vous pouvez aussi décocher certains termes.
Depuis peu, vous pouvez aussi connecter votre Google Search Console pour trouver les clusters critiques pour lesquels vous n’êtes pas encore classé.
Les sujets sont triés en fonction de leur pertinence pour votre domaine.
Vous en trouverez davantage dans l’onglet “Missing”.
Il s’agit d’une une liste prioritaire d’articles que vous devriez envisager d’ajouter à votre site Web.
Pour ma part, je vais retourner à un sujet qui concerne mon propre site (au hasard “Surfer SEO”) et lancer une recherche dessus.
Une surprise pas forcément agréable : l’outil sais que je travail pour le marché français, mais j’ai des fiches avec des mots-clés anglais.
Bon…
Je choisis tout de même un cluster, “logiciel seo” avec des termes français pour l’emmener vers le Content Editor et commencer à éditer un texte.
Pourquoi avoir choisi ce cluster ?
Parmi les 4 propositions, c’était celui qui avait le plus de volume de recherche pour une difficulté moyenne, en plus d’être en français.
Après avoir cliqué sur Create Content Editor, j’aurai une feuille d’édition toute prête que je pourrai utiliser telle quelle ou paramétrer comme bon me semble.
Avec ses deux principaux outils SERP Analyzer et Content Editor, Surfer propose une analyse et une optimisation pour le « NLP ».
Cette option est accessible avec les forfaits avancés, et représente donc un budget supplémentaire.
Le NLP est un aspect important du Machine Learning qui vise à comprendre le langage humain, avec un maximum de ses nuances.
C’est une composante de l’algorithme BERT de Google apparu en 2019.
Comme Surfer le spécifie dans sa page d’aide relative à sa fonction NLP :
« BERT analyse le contexte, les entités et le sentiment de la page.Le but ultime est de permettre au moteur de recherche d’avoir une compréhension plus précise du contenu et de son contexte.»
Surfer utilise donc l’API de Google et intègre les valeurs obtenues dans ses rapports.
Principalement à donner une idée du sentiment général des pages analysées.
Ce dernier est évalué selon une échelle allant de -1 (sentiment négatif) à 1 (sentiment positif).
Sur cette requête concernant la recette de la galette des rois, on peut voir que le NLP fait ressortir un sentiment globalement positif :
Pour cette analyse, Surfer se contente d’explorer les 10 premiers résultats.
Que conclure de ce score ?
Voici l’avis de Surfer sur la question :
« En règle générale, il est plus difficile pour une page qui a un sentiment négatif de bien se positionner si les pages les plus haut placées ont toutes un sentiment positif.
C’est très certainement comme cela que Google comprend l’intention de l’utilisateur pour sa requête. »
Les entités NLP sont des termes qui ne sont pas forcément liés à un sentiment mais qui aident globalement à comprendre le contenu et son contexte.
Si vous avez coché « NLP » dans votre recherche, vous aurez donc une section de votre éditeur réservée aux termes spécifiquement NLP.
Les utiliser est censé aider Google à mieux comprendre le contenu (à juger donc de sa pertinence).
Personnellement, je sens bien que le NLP va devenir de plus en plus important.
Par contre aujourd’hui, je ne trouve pas les suggestions NLP très différentes – et en fin de compte j’ai du mal à comprendre leur pertinence.
Est-ce que cela vaut le coup de payer son forfait plus cher ?
Pas sûr.
Mais c’est définitivement une fonction à surveiller de près.
Cet outil fonctionne sur le même principe que d’autres outils qui servent à trouver des mots clés.
Dans Keyword Research, entrez un mot-clé principal (ou plusieurs mots-clés), et un premier rapport apparaît, le Similar Keywords.
Dans celui-ci, Surfer se charge de vous trouver les mots clés similaires, tous ceux qui peuvent lui être apparentés ou le remplacer.
Comment Surfer les sélectionne-t-il ?
Il faut qu’au moins 2 des pages apparaissant dans les 20 premiers résultats se positionnent AUSSI sur ceux-là.
Surfer a tout de même dans son classement une analyse que je n’ai vue nulle part ailleurs, c’est la « SERP similarity ».
Celle-ci vous donne en pourcentage la proximité de chacune des suggestions de Surfer avec votre mot-clé originel.
Le rapport entre deux mots-clés est basé sur les pages de résultats que chacun génère.
On compare les 20 premiers résultats obtenus pour un mot-clé (le mot-clé originel), puis pour un autre (le mot-clé suggéré).
À quel pourcentage ces deux lots de résultats sont-ils similaires ?
C’est vraiment une bonne évaluation de la pertinence d’un mot-clé.
Pour trier les mots-clés qui vous intéressent, vous pouvez cliquer sur l’icône dossier pour les placer dans votre Clipboard (presse-papier), et relancer une recherche à partir de celui-ci.
Dans le rapport Having same terms, vous pouvez trouver les mots-clés qui contiennent votre mot-clé originel.
Enfin, le rapport Questions vous donne les questions que posent généralement les utilisateurs et qui sont liées à votre mot-clé.
Voilà, j’ai passé presque entièrement en revue la dernière version de Surfer SEO !
C’est un outil qui monte, qui monte… et qui risque bientôt de devenir indispensable.
C’est certainement un investissement important à faire lorsque l’on est focalisé sur la production de contenu.
Ça ne sert à rien d’écrire au hasard.
Cela peut être un processus douloureux, et pour des résultats décevants.
Tandis que vous pouvez laisser aller votre créativité… tout en restant dans le droit chemin SEO grâce à des indications On-page extrêmement pertinentes.
Qu’en pensez-vous ?
Avez-vous déjà testé Surfer SEO sur le ranking de vos pages ?
Dites-moi tout 🙂
Merci Rémi pour ton retour d’expérience ! Il va falloir tester cet outil.
Avec plaisir Julie !
30€ par mois euu trop cher
Je ne trouve pas… étant donné le temps précieux qui est économisé!
Top article Rémi,
Je pense aussi que depuis Bert, on a tout intérêt à faire attention aux NLP et que ça vaut sûrement le coup de payer un peu plus.. Cet outil est vraiment bien fait, j’adore leur UI et tous les rédacteurs semblent travailler avec plaisir dessus grâce en partie à ce point. Le fait qu’ils pensent l’intégration jusqu’à des webbuilders comme Elementor ou via Gutenberg est aussi un gros plus.
Merci Anthony, oui l’outil est TOPissime.
Je suis en train d’essayer cet outil SEO et franchement il y a de très bons points.
Après dans l’analyse des SERP je trouve pas le score backlinks très fiable comparé aux données Ahrefs et Moz.
C’est dommage car ça oblige à vérifier avec d’autres outils. Ce serait intéressant que SurferSEO améliore ce point si ça peut faire économiser un abonnement Ahrefs par exemple.
Bref encore des améliorations à faire mais outil prometteur et déjà mieux que Yourtextguru et 1.fr pour moi en ce qui concerne le On Page.
Merci Glen. Il faut utiliser Surfer SEO uniquement pour l’optimisation On-page. Cet outil n’a aucunement vocation à remplacer un outil d’analyse de backlinks, et surtout pas AHREFS! 🙂
Je viens de tester l’outil, incroyablement plus riche que 1 .fr, qui néanmoins était déjà très efficace au niveau résultats dans les Serps. Reste à comparer les performances des 2 outils sur des textes déjà travaillés avec le 1er.
Le content editor est un gros plus pour les rédacs, notamment pour relifter un texte situé dans les fourchette de positions entre 6 et 10.
Mention spéciale aussi pour les propositions de backlinks, qui devraient donner de bonnes idées aux clients.
Merci pour ce commentaire très pertinent 😉
Bonjour Remi,
Est-ce que cet outil remplace yourtexteguru en fait ? Il me semble que oui et d’être plus complet aussi non ? Aussi fiable a votre avis ?
Merci
Bonjour Mélanie,
Chacun a des avantages et ses inconvénients mais globalement ils font la même chose. J’ai une préférence pour le moment pour Surfer SEO, sûrement par rapport à son interface et le fait qu’il propose d’avantages de suggestions (il est plus complet et plus pratique pour ce que je veux en faire). Je surveille de près l’évolution de yourtextguru, cela dit, parce-que c’est un outil français 🙂
Salut Rémi,
Je me tâte à prendre cet outil pour optimiser les textes SEO de nos clients. Ton test est ultra détaillé et un grand merci pour avoir fait le travail d’analyse des features de l’outil à notre place.
J’ai une petite question, tu l’abordes dans ta partie sur le Content Planner mais est ce que tu as rencontré d’autres incohérence avec la langue ?
Merci pour ton retour,
Salut Hugo,
non je n’ai pas rencontré d’incohérences, en tout cas par pour le moment !