Il était grand temps que Semrush sorte un outil d’IA bien ficelé pour compléter son offre dans toute la chaîne d’optimisation d’un site web.
C’est chose faite avec ContentShake AI, et bien que cet outil ne soit disponible qu’en anglais, je vais vous montrer en détails comment il fonctionne.
Qu’on l’aime ou qu’on la déteste, l’IA fait entièrement partie du paysage marketing lorsqu’il s’agit de produire du contenu aujourd’hui. Et elle est tout à fait capable de comprendre les exigences de Google en termes de pertinence et de langage naturel.
Si j’étais vous, je n’hésiterais pas à explorer cet outil de la suite Semrush en attendant qu’il sorte en français, voire à l’utiliser et me familiariser avec, en utilisant éventuellement en parallèle des outils de traduction.
ContentShake AI est un outil de rédaction de contenu qui utilise l’intelligence Artificielle d’Open AI pour vous aider à rédiger du contenu de qualité en s’approchant au maximum du style que vous souhaitez adopter.
Grâce à cet outil intégré dans la boîte à outils Semrush, vous pouvez automatiser au maximum l’ensemble de votre production de contenu, sans perdre la possibilité de le personnaliser pour qu’il reste unique et engageant.
ContentShake AI ne fait pas qu’écrire du texte « brut » à la suite d’une simple demande (prompt) comme on peut en faire dans ChatGPT.
D’ailleurs, admettons-le, ça peut être compliqué de créer le prompt parfait pour obtenir le texte parfait derrière…
Grâce à une petite sélection de fonctionnalités bien pratiques, vous pouvez travailler sur du contenu créé automatiquement, tout en intégrant et modifiant en continu :
Alors certes, c’est toujours plus gratifiant d’écrire un texte soi-même. Mais parfois, l’exigence de production de contenu fait qu’on n’est pas toujours très inspiré ou engagé dans ce qu’on rédige.
Avec Content Shake AI, pas besoin d’être gonflé à bloc pour s’acquitter de la corvée de publier une page. Surtout quand c’est la dixième sur le même sujet.
Mais surtout à force d’écrire sur un sujet, on peut perdre les idées ET la motivation.
Et l’IA peut aussi vous aider à retrouver l’envie d’écrire, avec un intérêt sincère et de nouvelles idées sur votre sujet.
Chouette non ?
Pour créer un compte Semrush et apprendre à utiliser cette boîte à outils hyper complète, j’ai créé un guide complet, donc n’hésitez pas à aller y faire un tour (voir le guide sur Semrush).
En sélectionnant l’outil Content Shake dans le menu « Marketing de contenu » du menu latéral Semrush, vous avez le choix, entre le tester gratuitement ou payer pour en obtenir toutes les fonctionnalités.
Dès que vous l’installez, il vous invite à entrer les mots-clés qui caractérisent votre entreprise ou votre blog, afin de générer des idées d’écriture.
Attention, c’est une étape cruciale pour mettre en avant les thèmes les plus centraux.
Si vous vous trompez un peu de direction, Content Shake va générer des idées pour des mots-clés qui ne seront pas modifiables avant une semaine.
Arf…
Moi j’ai fait l’erreur d’entrer mes mots-clés en français et ne pas pouvoir les modifier pour l’anglais ensuite. Heureusement Content Shake a bien vite compris quel était mon sujet et m’a proposé des idées très pertinentes.
(J’ai réessayé avec des termes anglais sur un autre compte)
Si vous avez de la chance, l’outil va ajouter sous votre barre de recherche des idées de mots-clés pertinents que vous pourrez ajouter à votre liste.
Tout commence dans le menu Ideas.
L’outil vous offre une liste d’idées d’articles à écrire, et si vous cliquez sur « Start writing », il démarrera automatiquement un fichier qu’il remplira « par défaut » avec son texte et son plan.
Vous avez du mal à choisir sur quel mot-clé commencer ?
Vous verrez qu’à gauche de la liste d’idées vous avez une petite vignette qui vous renseigne sur l’intention de recherche qui va avec le mot-clé en question, (informationnelle, commerciale, etc.).
Ça peut vous aider à aller dans la bonne direction.
Vous avez aussi un indice d’ »efficacité » de ce mot-clé, à savoir le potentiel de trafic qu’il peut générer. Ce potentiel, Semrush l’analyse avec ses propres données (volume de recherche, difficulté) :
Une fois que vous avez choisi votre article… déjà ne vous inquiétez pas, vous pourrez modifier son titre par la suite.
Ou vous pouvez même choisir votre propre idée dans l’onglet « My own idea » :
Le démarrage peut prendre une minute, mais une fois que ça a démarré on peut voir le curseur
se déplacer et écrire comme sur ChatGPT, ce qui est assez amusant.
C’est la fin du syndrome de la page blanche, en direct sous vos yeux.
Content Shake crée un contenu ET un plan en direct 🙂
Dans la barre latérale droite de votre fichier, vous verrez que vous avez des menus déroulants reprenant les éléments structurants de votre futur article.
Et dans ces éléments Title, Introduction, Structure etc, il y a un onglet « Used by Competitors ».
Je vous invite à faire un tour sur cet onglet en priorité car il peut vous donner des idées, mais que vous ne pourrez pas plagier. C’est donc l’onglet « Suggested by AI » qui va faire la majorité du travail.
Par exemple vous pouvez regarder quels titres ont utilisé vos concurrents les mieux placés et créer ou choisir un titre qui se rapproche de celui qui vous plaît.
Idem avec la section « Articles for inspiration » :
Comme on l’a vu, dès que vous avez choisi l’article que vous alliez écrire parmi une liste de titres, l’IA l’a écrit toute seule.
C’est magique en soi, mais vous vous doutez bien que l’IA a ses limites.
On se rend assez vite compte qu’elle a son style reconnaissable et pas vraiment… transcendant.
Votre « style unique », vous allez le peaufiner à partir du texte par défaut.
Pour cela, ContentShake AI possède un certain nombre de fonctionnalités pour vous proposer de nouvelles phrases ET enrichir votre contenu .
Mais une dernière chose avant de personnaliser votre texte. Avant d’utiliser les magnifiques suggestions de l’IA, je vous conseille de paramétrer les éléments fondamentaux du texte avec « Edit targets ».
Là vous êtes dans l’onlet Suggestions, mais il va falloir aller dans Improvements (Améliorations).
Vous verrez qu’il y a une liste d’idées pour améliorer votre texte, vous pourrez y retourner plus tard.
Pour l’instant allez dans Edit Targets pour modifier les mots-clés précis pour lesquels vous voulez optimiser votre article, ainsi que le niveau de lecture (Readability) et le ton de la voix en fonction du public que vous visez.
L’IA sélectionne un public cible par défaut mais il se peut que vous ayez un objectif différent.
Tout ce que vous aurez fait avant avec Semrush n’aura pas servi à rien.
Par exemple avec l’outil Content Template qui vous donne des mots-clés à insérer, un score moyen de lisibilité, un nombre de mots idéal, etc.
Une fois que c’est fait, vous pouvez retourner dans l’onglet Suggestions pour essayer les fonctionnalités de réécriture. Vous pouvez au choix :
Grâce au bouton « Rewrite », vous pouvez aussi choisir le contenu de vos paragraphes (sections H3) parmi plusieurs options, à savoir :
Pour moi, c’est vraiment une fonctionnalité majeure de cet outil, qui ajoute une bonne dose de personnalisation à un contenu généré automatiquement.
Une fois le texte collé dans l’article, il est encore possible de l’approuver (« Accept »), de générer une nouvelle formulation (« Try again ») ou de le mettre au rebut (« Discard »).
Ces boutons apparaissent automatiquement lorsque vous avez collé votre H3 :
Je le précise au cas où : évidemment, vous pouvez aussi écrire vous-même tout ce que vous voulez.
Donc on l’a vu, votre contenu est en quelque sorte « manipulable » de plein de façons possibles, et ce sur les éléments suivants :
À cela ContentShake AI propose d’enrichir le texte de « Facts and data » (faits et données) ou d’informations piochées dans d’autres publications.
Pour cela, il vous donne en bas du menu une liste d’ »articles pour s’inspirer ».
Quand vous êtes globablement satisfait de votre article qui s’est quasiment écrit tout seul…
Vous pouvez aller regarder les Improvements.
Dans cet onglet il y a un score global et une checklist de suggestions mise à jour.
Ici l’IA regarde notamment comment votre texte respecte les consignes de départ.
Au niveau de la lisibilité, il rappelle déjà le nombre de mots ciblé :
Si le style défini est plutôt décontracté, il pointe les phrases longues et un peu formelles pour les améliorer :
Il désigne aussi les mots « compliqués ».
Éventuellement, c’est l’occasion de retourner sur l’éditeur et d’utiliser la fonction « simplify ».
La partie SEO de cet onglet permet de garder un œil sur les mots-clés cibles.
C’est intéressant mais de mon point de vue ça reste basique…
… puisque j’utilise depuis pusieurs années Surfer SEO qui nous donne TOUS les mots à utiliser et combien de fois, en les cochant au fur et à mesure.
Pour travailler sur votre article sur WordPress ou dans Google Docs, rendez-vous dans le menu My Articles où vous retrouverez la liste des articles que vous avez créés.
Je vous avoue que je n’ai pas encore compris comment éditer le titre de l’article dans cette section, mais il faut noter que l’outil est en constante évolution.
Cliquez sur le bouton « Publish » pour exporter votre document.
Si vous choisissez l’option WordPress, il va falloir installer un plugin.
Celui-ci se trouve dans les extensions WordPress. Appuyez sur « Ajouter », trouvez « Semrush ContentShake » via la barre de recherche, et cliquez sur le bouton « Installer maintenant ».
N’oubliez pas d’activer le plugin une fois l’installation terminée.
Pour trouver ContentShake et vérifier son statut, ouvrez le menu déroulant « Réglages » dans votre compte WordPress :
La page de ContentShake (qui vous permettra de vous connecter à Semrush) se trouve sous Général, Écriture, Lecture, etc…
Plus qu’à retourner sur Semrush et autoriser la connexion à WordPress.
ContentShake va vous demander de sélectionner un compte Google sur lequel envoyer votre article.
Une fois que c’est fait, vous pouvez directement copier le lien fourni (pour l’envoyer à quelqu’un par exemple) ou l’ouvrir dans Docs :
Pour tester cette option j’ai généré un nouvel article sans rien modifier, et il me l’a envoyé sur Google Docs avec toutes ses sections, ses images et son titre. Ça s’est fait en 5 secondes.
Donc à partir de là vous pouvez collaborer avec toutes les personnes que vous souhaitez, et utiliser toutes les options Google Docs selon vos habitudes.
Par contre, il ne s’agit pas d’une intégration de ContentShake à Google (comme le fait Surfer SEO par exemple) donc vous ne pourrez pas continuer à utiliser l’outil d’IA dans votre feuille Google.
ContentShake est un outil « à part » qui n’est pas inclus dans les divers packs Semrush, que ce soit Pro, Guru ou Business.
Il a donc son prix spécifique qui est de 60$ / mois .
ChatGPT en comparaison est à 20$ / mois : l’avantage de ContentShake en plus de toutes ses fonctionnalités, comme pour la plupart des outils de Semrush, c’est son intégration sur une plateforme « tout en un » qui prend en compte tous les aspects de votre SEO, dont le suivi de vos performances.
Concrètement c’est un gain de temps et d’énergie remarquable.
Donc plus qu’à espérer que la version française sorte TRÈS BIENTÔT.
En attendant vous pouvez toujours tester l’outil sans vous ruiner, parce qu’il propose quand même une version freemium. Elle est limitée à 3 articles par mois et avec moins de fonctionnalités : par exemple vous ne trouverez pas toutes les options de « remodelage » de votre texte : simplify, expand, summarize etc.
Alors, est-ce que ça vous donne envie d’essayer Content Shake AI pour votre site ?
Si vous écrivez en anglais et que vous avez eu l’occasion de le comparer avec d’autres générateurs de texte, n’hésitez pas à laisser votre avis dans les commentaires.
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